Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par C1i

dimanche 23 juillet.

L’autre tour s’annonce tout aussi alléchant que celui des hommes, mais stoppe-là toute comparaison : le tour féminin se suffit à lui-même. Surprenant d’ailleurs qu’on en fasse des tonnes sur son renouveau, on aurait plutôt du en faire sur sa disparition. Enfin bref…

 

 

samedi 23 juillet.

On aime les CLM car ces étapes modifient, à coup sûr, le général. Placées en fin de tour, surtout quand le classement est établi, elles perdent cet intérêt… Bernard Hinault, pourtant pas toujours collectif, proposait de faire ce dernier CLM… par équipes favorisant les équipes au complet, mais injuste pour les leaders isolés. En tous cas, ce serait plus esthétique et moins longuet.

 

 

vendredi 22 juillet.

Le chat a fait joujou avec la souris, l’a rejointe, l’a laissée repartir pour mieux la croquer. Le second du classement, lui, n’est même plus dans la roue du leader, c’est dire si ça ronronne ! Bientôt les filles. Quant à l’emballage final, c’est un autre chat, passé par un trou de souris qui nous a fait se dresser les poils. Quand Sagan gagne, on aime.

 

 

 

jeudi 21 juillet.

Même pas fatigués ! Attaques, frayeurs, chute, re-attaque, fair-play, magnifique bataille,  manquait que le suspense, pour le général en tous cas… sûrement du fait de la supériorité actuelle du maillot jaune bien avisé d’attendre sa victime, l’obligeant à le ramener vers l’avant et parachever sa victoire. Domination à haute altitude, du grand aert.

 

 

 

mercredi 20 juillet.

Difficile de suivre le tour quand on est soi-même sur un vélo dans le Vercors où les réseaux Wifi ou 4G sont loin d'être au top. Même s'il a gagné l'étape, Poggy doit être bien inquiet quant à ses chances de victoire finale... Ne soyons pas trop impatient, la fin du Tour approche si vite. Heureusement, cette année, il y a le Tour féminin qui suit... 

 

 

mardi 19 juillet.

Le tour est un immense Barnum. L’argument est réitéré chaque année, par tous ceux qui pointent du doigt les gaspillages engendrés par la grande boucle. Prompts  à flinguer l’une des plus belles épreuves sportives du monde, ils ne soucient par contre guère, de la joie qu’elle procure à des milliers de spectateurs qui ne restent que des « beaufs » à leurs yeux. Cette vision du tour n’est autre qu’un nouveau volet des politiques austéritaires  que l’on subit depuis trop longtemps. Certes, le sport peut servir d’opium du peuple, mais c’est si bon ! On n’en oublie pour autant les luttes à venir. Rendez-vous à l’Huma 2022 !

 

 

dimanche 17 juillet.

La scoumoune pour la Bimbo - Roglic et Kruijswijk out, maillots vert et jaune au sol…Morkov qui galère à l’arrière, Nielsen qui attrape le Covid… la roue tourne également pour les danois ! Vingegard danois et Bimbo à la fois, peut s’inquiéter.

 

 

samedi 16 juillet.

On avait annoncé une course de côte, on l’a eue ! Quel final, le plus fort à la pédale mais aussi dans sa tête, Matthews,  a joliment gagné. Rattrapé à 1 km du sommet, distancé, il n’a rien lâché : bravo ! Pour le jaune : quand Majka s’écarte, Poggy y va mais Vingegard avec ses airs de Rasmussen, connait le coup, on en redemande. Plus qu’une semaine déjà.

 

 

vendredi 15 juillet.

Et dire que « La Manu » de Sainté ne voyait pas d’avenir dans l’industrie du cycle dans les années 80 : aujourd’hui, 6 mois de délai pour avoir un vélo neuf venu d’… Asie ! Tous les « entrepreneurs » comme ils disent, ne sont pas des visionnaires, non ? Bravo Pedersen, vainqueur à la pédale. Look ?

 

 

11ème étape. mercredi 13 juillet.
C’est pour ça qu’on aime le tour. Le Granon déjà fatal à Bernard Hinault, le sera t-il pour Pogacar ? Aujourd’hui le collectif organisé et la chaleur ont vaincu le talent. Le bluff de Poggy n’y a rien changé. Demain, estocade ou revanche de l’animal blessé ?

 

10ème étape. mardi 12 juillet.
Il paraît qu’il n’aime pas la chaleur, en effet, Pogacar a eu chaud. Dans une équipe affaiblie par le Covid et un début d’étape propice aux attaques, le maillot jaune a du s’employer en personne pour colmater les brèches. L’animateur à pois du début de tour refait surface. Grimpeur, rouleur, sprinteur… aujourd’hui ce sont les costauds en forme qui étaient devant. On en saura beaucoup plus dès demain !

 

 

9ème étape. dimanche 10 juillet.
On en a rêvé, Pinot l’a presque fait, Bob Jungels a bien joué le coup. Pinot, touché hier et trop souvent tout au long de sa carrière, mais jamais coulé ! Une belle histoire du tour. On le reverra.

 

 

8ème étape. samedi 9 juillet.
Étape propice à la sieste : on s’endort sur la 3  et se réveille pendant « les carnets de Julie » avec les marins des landes alors qu’on s’attendait à croiser ceux d’eau douce du lac Leman ! Wout et Poggy encore devant.

 

 

7ème étape. vendredi 8 juillet.

Refuge pour des jeunes filles il y a près de 500 ans, calvaire pour beaucoup de jeunes garçons en cuissards aujourd’hui : la planche des belles filles, montée sèche de 7 km n’a pas rendu son verdict : le suspense continue car Vingegaard et Roglic sont bien là ! Le duel annoncé Jimbo contre Poggy est réel. Vivement la suite…

 

 

6ème étape. jeudi 7 juillet.

Aremberg, terre de mineurs, Longwy, pays des sidérurgistes, le Luxembourg paradis fiscal européen, 3 symboles d’une économie qui trop souvent sacrifie les hommes… sur le passage du tour où il y a toujours des surprises mais le vainqueur du jour, désormais « mayo yone » sera difficile à déloger.

 

 

5 ème étape. mercredi 6 juillet

Mini Paris-Roubaix dans le tour, on attendait cette étape, on n’a pas été déçu ! Le vélo, sport cultivant la nostalgie, aime trop souvent à répéter que « c’était mieux avant »… et bien non ! C’est un admirateur de Hinault, Ocana,  Fignon ou Sagan qui l’écrit. On est passé à autre chose, à une autre dimension. Et dire que Julian Alaphilippe n’est pas là ! Malgré la domination de Poggy, rien n’est joué !

 

 

4ème étape. mardi 5 juillet

On était proche du Plat pays et pourtant les coureurs ont du avaler l’équivalent de 3 fois le Tourniol (en partant de Romans), plus de 3000 m de dénivelé !  Les « gros » peuvent trembler quant à la suite des réjouissances, cette étape étant cataloguée « étape de plaine » ! Exceptée le baroud de l’animateur-chef de ce début de tour qui n’a pas manqué à son devoir et sa quête des pois rouges de beffroi en beffroi, personne n’a donc bougé*. On excusera les commentateurs de parler souvent d’eux-mêmes, mais pour tenir l’antenne durant près de 4 heures, alors que c’est le calme plat, il faut meubler… d’où les digressions sur l’affûtage des mollets, encore que, pour un œil acéré, c’est un bon critère d’analyse pour évaluer la forme des uns et des autres. Heureusement il y a Wout Van Aert. Vivement demain chez Fabien.

 

*avec son comparse d’échappée, décidé à montrer le maillot de son sponsor nordiste et remporter le prix offert par un célèbre distributeur d’énergie. Enfin : les profiteurs de la crise actuelle, participent à la lutte pour le pouvoir d’achat !

 

 

 

3ème étape. dimanche 3 juillet

C’était le moment d’aller visiter les foyers danois : les 6 millions d’habitants étaient tous sur le bord des routes du tour. Le viking Magnum Cort Nilsen, échappé à la moustache blonde, promu animateur d’étape, en a profité pour tester sa popularité, pendant que nous, nous étions remis à niveau sur nos connaissances historiques de la famille royale et les différentes techniques de pauses pipi. Heureusement, le sprint était bien burné. A mardi, en République française !

 

 

2ème étape. samedi 2 juillet

Avec ses 17 km, le pont du détroit du grand Belt faisait figure d’épouvantail lors de la présentation du tour en octobre dernier. Couplé à un fort vent latéral, il offrait la possibilité de déclencher les désormais célèbres bordures, c’est d’ailleurs pour cela que les organisateurs, toujours à la recherche d’émotions fortes, l’avaient intégré au parcours.  On nous a survendu ce scénario jusqu’au bout… du pont mais une fois de plus , la célèbre maxime selon laquelle « ce sont les coureurs qui font la course » a été vérifiée : le dispositif rêvé des organisateurs a accouché d’une souris danoise. Qu’à cela ne tienne, ASO, toujours plus friand de départs lointains rémunérateurs doit désormais se pencher vers la Chine qui possède sur son sol, sept des 10 plus longs ponts du monde. En espérant que le vent y souffle de côté.

 

 

1ère étape. vendredi 1er juillet

Autrefois chasse gardée des fils de paysans ou d’ouvriers, le cyclisme, aujourd’hui, se «démocratiserait» : le prince Frédérick du Danemark, lui-même, n’envisage t-il pas de faire un jour l’étape du tour ? Fasciné par la France qu’il a enfant, découverte du côté de Courchevel, il se passionne pour le Tour de France et le cyclisme est devenu  « sport national » dans son pays qui compte davantage de vélos que de voitures ! De son carré VIP, notre bon prince a sûrement encouragé la noblesse du contre la montre Filipo, Wout ou Tadeij oubliant au passage Yves, champion plus besogneux mais qui lui n’a pas oublié d’étudier les prévisions sur « la météo agricole », et de choisir le bon moment pour se lancer et passer à travers les gouttes. Son bon sens paysan.

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :